2011/10/22

Ni l'un ni l'autre

En phase de manie, je suis un surhomme, je suis Dieu.
En phase de dépression, je suis un sous-homme, un déchet en puissance.
J'aimerais parfois être ni l'un ni l'autre, et ce faisant, prendre du recul par rapport à moi même.
Ce rapport pathologique à soi enferme dans le soi, et empeche de se considérer comme simplement un homme, comme les autres, de se comparer, de se relativiser.

2 commentaires:

mawi a dit…

contente de te relire!

Anonyme a dit…

Entre ce que l'on voudrait, et ce que l'on peut .. le recul est la , sinon tu ne coucherais pas ces mots et ces maux ici

le cerveau fonctionne, analyse décortique ton blog le montre

quand la mécanique s'emballe, c'est comme un manque d'alcool, ou de drogue, le cerveau manque ou a trop d'hormones ou de je sais pas quoi

c'est comme une bête sur laquelle on a tiré, elle aura mal, une caresse humaine parfois ,ne suffira pas à la ré apprivoiser
ton esprit est cette bête effrayant, diforme, déformé par notre loupe intellectuelle
incontrolable, un dr jekyll ou un mister hyde

Etre Dieu, ou être un déchet
Etre dans tous les cas, rester en vie, se dire qu'on n'est pas devenu un barbare cannibale ou meurtrier

Espérer faire le moins de mal possible à nos proches à ceux qui nous aiment.

"Ce rapport pathologique à soi enferme dans le soi" oui sans doute, nous somme le microscope qui grossit le corps de la fourmi et notre vision devient étriqué à guetter parfois le tressaillement de notre âme