2009/08/15

Accro

Je crois bien que je suis accro à certains sites sur internet (autant dire ce qui est : des sites de cul).

Ca me prend un temps fou: je ne fais plus rien d'autre. C'est particulièrement criant en l'absence de D. qui est en vacances quelques jours sans moi.

J'imagine que c'est renforcé suite à mes difficultés avec D.

J'essaye bien de résister, mais... les résultats sont mitigés.

Rien à voir avec la bipolarité, mais à voir avec ma vie. Cela déséquilibre les choses. Cela relativise ma pureté, l'image que j'ai de moi.

Cela ne peut pas non plus faire de bien à ma relation avec D.

Et puis ça m'empêche de faire des choses plus durables, comme de me remettre à écrire. Pas le temps...

2009/08/10

Peut-être légèrement un peu up

Peut-être légèrement up.
Prises de bec avec D. (ceci dit le contexte étant ce qu'il est, ce n'est pas étonnant non plus)
Beaucoup d'humour au boulot, envie de parler aux gens. (on reste dans le raisonnable)

2009/08/02

Passivité

Je porte semble-t-il en moi une grande passivité, une inertie. Peut-être est-elle alourdie par le zyprexa. Quelle importance, au fond ? Ce qui importe c'est d'agir, de faire des gestes forts, de les faire reconnaître.
Je ne suis pas en dépression, même larvée, à ce que dit mon psy. Donc mes lacunes sont des lacunes, pas des symptomes.

Vivre en étant bipolaire

La bipolarité est un fardeau, certes, mais elle ne dispense pas de construire une vie personnelle, une vie de couple, de famille, une carrière. On ira moins vite, moins loin, mais il faut aller de l'avant quand même.

C'est très difficile quand on est bipolaire et que l'on se raccroche désespérément aux éléments positifs de sa vie de se dire que cette vie là peut et doit changer, évoluer. La stabilité que l'on recherche tant peut tuer une relation. Il faut aller au delà, prendre des initiatives, se remettre en question. Difficile, surtout quand vos souvenirs de crise de manie évoquent une remise en question générale et de grands projets.

Dark day

2009/07/11

Pour ce qui est du zyprexa, l'arrêt aura duré... une semaine. J'ai eu un samedi une espèce de plongée dépressive avec anticipation de tout ce qui m'attendait (séparation, perte d'emploi, perte du refuge parental, clodo, mort). Du coup j'ai arrêté l'expérience. Le timing était mauvais. Je reprendrai le test, mais plus tard.

Un choix difficile que j'ai du faire ce jour là aura été de dire à D. : stop, arrête de m'engueuler sur tout ce que je n'ai pas fait comme il faudrait. Je vais mal, je vais de plus en plus mal, tu m'enfonce. J'ai repoussé ce moment autant que j'ai pu, car j'étais persuadé que l'idée que je sois down le ferait fuir. Malheureusement, la douleur était trop grande. En l'occurrence, pour l'instant, il n'a pas fui. Il m'a toujours dit qu'il me quitterait si je faisais à nouveau une crise (de manie). Encourageant, non ?