2011/10/22

Ni l'un ni l'autre

En phase de manie, je suis un surhomme, je suis Dieu.
En phase de dépression, je suis un sous-homme, un déchet en puissance.
J'aimerais parfois être ni l'un ni l'autre, et ce faisant, prendre du recul par rapport à moi même.
Ce rapport pathologique à soi enferme dans le soi, et empeche de se considérer comme simplement un homme, comme les autres, de se comparer, de se relativiser.