2008/07/24

Procrastination

Cette tendance à la procrastination est apparue chez moi lors de ma dépression en 2005 (entre deux épisodes d'hypo-manie). Je fais une liste de choses à faire pour le boulot, et rien n'avance. Le temps passe. L'urgence augmente. Rien n'avance, ou si peu.

En 2005, cela pouvait s'expliquer (je traversais une période d'anxiété du à un stress intense). Depuis, est-ce le zyprexa ?, je souffre moins du stress.

Je ne crois plus que cela soit le stress qui me paralyse. Il y a quelque chose dans le rapport au temps, dans l'auto-organisation. Quelque chose dans le rapport au travail (est-ce que je le prends au serieux, est-ce que j'arrive à me concentrer pour me projeter dans les contraintes professionnelles, est-ce que je suis comme par le passé sensible aux alertes que mon bon sens lançait quand une échéance se rapproche). Je cherche. Il y a aussi peut-être un niveau d'exigence trop élevé (je m'impose un niveau trop haut, donc je ne l'atteint pas, donc je suis démotivé). Ou bien un manque de confiance en moi, une peur du jugement des collègues. Bref, c'est une prévision qui cause sa réalisation : j'anticipe l'échec, créant ainsi les conditions l'échec.

Il y aurait une autre piste, qui est que ce travail me plait assez peu. Cela expliquerait un manque de motivation et mon peu d'empressement.

Comment savoir ?

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