Peut-être que c'est maintenant que je suis traité que je suis dans mon état "normal".
Peut-être que cette timidité était en moi mais que je l'ignorais avant, selon mes humeurs alors incontrôlées.
Peut-être avais-je aussi une vision trop idéale, trop ambitieuse de moi même.
2010/07/30
2010/07/28
En cas de nouveauté
Je viens d'isoler deux sous-"états" dans mon comportement en cas de nouveauté:
- un état où je suis écrasé par la masse de choses à apprendre, à entreprendre, où je suis paniqué, où je pars dans toutes les directions et n'avance dans aucune (style down) ou me prépare exagérément
- un état où je ne vois que la signification de la nouveauté (montée en grade, nouvelle mission, ...), où j'ai plein d'idées (pas toutes prioritaires), et je n'avance dans aucune direction, sauf s'il y a des interactions fréquentes avec quelqu'un qui cadre les choses (style up)
Ca à l'air de rien, mais c'est un progrès
- un état où je suis écrasé par la masse de choses à apprendre, à entreprendre, où je suis paniqué, où je pars dans toutes les directions et n'avance dans aucune (style down) ou me prépare exagérément
- un état où je ne vois que la signification de la nouveauté (montée en grade, nouvelle mission, ...), où j'ai plein d'idées (pas toutes prioritaires), et je n'avance dans aucune direction, sauf s'il y a des interactions fréquentes avec quelqu'un qui cadre les choses (style up)
Ca à l'air de rien, mais c'est un progrès
2010/07/26
Dépassement
Je pense que tout bipolaire doit vivre une transformation radicale, pour s'en sortir, un peu comme un coming out.
Il faut admettre la possibilité que l'on peut être, par moment, fou.
Il faut admettre la possibilité que l'on aie des humeurs, qui altèrent notre jugement et notre comportement.
Cela crée un traumatisme, que chacun vit à sa façon.
L'étape ultime étant d'être capable d'en parler à ses proches.
La résistance à l'idée de voir un psy, de prendre un traitement vient de là. Je ne veux pas voir de psy puisque je n'accepte pas l'idée que j'en aie besoin.
La mise en place de mécanisme de protection, d'auto-diagnostic, des techniques pour faire retomber l'excitation, ... repose aussi dessus.
Peut-être cela s'arrangera un jour, quand ce drame aura été suffisamment repris dans les documentaires, dans les fictions, quand il y aura une meilleure connaissance du sujet par les uns et les autres.
Je pense aussi que ceux qui traversent cela et finissent pas le dépasser ont un regard sur les choses transformé, enrichi. Une vision plus juste de ce qui est important et de ce qui ne l'est pas. Une plus grande empathie. Une plus grande modestie. Quelque chose en plus, une originalité.
Il faut admettre la possibilité que l'on peut être, par moment, fou.
Il faut admettre la possibilité que l'on aie des humeurs, qui altèrent notre jugement et notre comportement.
Cela crée un traumatisme, que chacun vit à sa façon.
L'étape ultime étant d'être capable d'en parler à ses proches.
La résistance à l'idée de voir un psy, de prendre un traitement vient de là. Je ne veux pas voir de psy puisque je n'accepte pas l'idée que j'en aie besoin.
La mise en place de mécanisme de protection, d'auto-diagnostic, des techniques pour faire retomber l'excitation, ... repose aussi dessus.
Peut-être cela s'arrangera un jour, quand ce drame aura été suffisamment repris dans les documentaires, dans les fictions, quand il y aura une meilleure connaissance du sujet par les uns et les autres.
Je pense aussi que ceux qui traversent cela et finissent pas le dépasser ont un regard sur les choses transformé, enrichi. Une vision plus juste de ce qui est important et de ce qui ne l'est pas. Une plus grande empathie. Une plus grande modestie. Quelque chose en plus, une originalité.
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